Félicie, tu n'as pas l'air d'une geisha...

j'ai trouvé un joli tissu orné d'ombrelles japonaises. Sur le site boutique : http://www.couleursjapon.com/  . Avec un mètre de tissu seulement, le motif m'a inspiré une blouse toute simple décolletée en V devant et derrière : de la même profondeur. Comme ça,  je peux à loisir porter le noeud à pois devant pour un côté plus classique ou dans le dos pour donner ce petit air de geisha ...Bon toute proportion gardée...Bien sûr!

Voici comment j'ai découpé le tissu plié en deux. Les deux longues bandes du côté ont été récupérées dans le bas du tissu et retaillées à la longueur de la blouse. 

pour donner un petit air évasé, j'ai fronçé puis cousu sous l'emmanchure.

pour le tour de cou, un biais noir à petits pois noirs acheté à la Droguerie (un lieu de perdition....Pour créatrice fébrile!!!) repassé bien à plat, il se tient bien dans sa légèreté !

 

En image les mesures du patron :

le tissu en 110cm de large, plié en deux : pliure milieu devant /dos. Et en double :  on marque et on coupe à partir du 1/2 patron. Sur du tissu coton assez fin , c'est symétrie des deux côtés assurée...

pour la partie haute : le tissu est plié en deux sur toute sa largeur 1,10m , puis de nouveau replié de façon à pouvoir être coupé en une seule pièce, comme sur la photo ci-dessous. Couture minimum! seulement le dessous de la manche!

 

1. coudre une petite bande de 10cm au bas devant (grand rectangle) puis une autre petite bande, puis rectangle bas dos. froncer les deux petites bandes très sérré. on a ainsi le bas de la blouse. Plier en deux dans le sens de la longueur pour bien reperer avec une épingle le milieu du devant et du dos.
2. le haut de la blouse étant fait d'une seule pièce, faire la couture d'emmanchure. Puis coudre le bas de la blouse en respectant bien les mileux.
3. poser le biais autour du décolleté, choisir la longueur du ruban : le mien fait environ 1,50m. Faire les ourlets des bas de manches et du bas de la tunique.

Voilà reste plus qu'à enfiler les tongs, à marcher à petits pas, les lèvres ornées d'un rouge flamboyant...j'en connais une qui enrage de ne pas être humaine!

 Et voilà le travail!eh eh!